.LE PAYS DE RIEN
de Nathalie Papin,
mis en scène par Stéphane Boucherie

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Dans le Pays de Rien, il ne reste rien sinon le roi et sa fille. En quête d’un idéal de pureté absolue, le monarque a chassé tout ce qui vit et perturbe le rien. Les cris, les chants sont enfermés dans des cages, les couleurs noyées dans un lac.
Toute humanité a déserté le royaume. Il ne reste rien, surtout rien et c’est bien.
Mais la princesse s’ennuie et ne veut plus devenir reine d’un pays où elle doit mettre en cage le plus fluet de ses soupirs. Son père absent, elle laisse s’échapper un cri qui crée une brèche dans le royaume étanche. Par la faille apparaît un jeune garçon. Il révèle à la fille du roi l’autre côté du pays et surtout l’existence d’enfants qui errent en portant leurs rêves dans des sacs qui commencent à pourrir. Faute d’un lieu où se reposer et déployer leurs rêves, ils mourront. Le Pays de Rien serait le bon endroit pour les accueillir… |
C’est en s’ouvrant à l’autre et au monde qu’elle acquiert sa liberté. |
Nathalie Papin offre une fable claire. L’histoire, ancrée dans un univers imaginaire, révèle des personnages, des situations emplies de fantaisie.
L’auteure fait le choix d’une écriture limpide, directe. Le texte est construit en scènes courtes, vives où chaque mot compte. Tout semble dit dans la simplicité de l’histoire.
Pourtant, sous cette apparente simplicité, le texte résonne dans des réalités intimes et politiques complexes, révèle une profondeur, qui lui confère une dimension de conte philosophique.
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