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JEAN-JACQUES VANIER
L'Envol du Pingouin |
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Texte : François Rollin et Jean-Jacques Vanier.
Mise en scène : François Rollin.
Lumière : Jean-Pierre Créance.
Costume : Hélène Kritikos-Voisin.
Régie : Nicolas Priouzeau.
A Part ça Production. |
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Un pingouin, donc, aimerait bien aller au bal, ou même simplement danser, pour le plaisir du geste, pour la rencontre aussi, et se sentir un peu plus dans le groupe en fête, en fait.
Ses efforts échouent régulièrement et le renvoient à sa pauvre condition d’animal non dansant. Il s’en remet, aussi sec, par courrier, aux autorités suprêmes.
Suite à la non-assistance à pingouin en difficulté perpétrée par le président de la république lui-même, notre animal inadapté entreprend un abracadabrantesque voyage intérieur qui le mènera sur les paliers des étages supérieurs de son immeuble, à la recherche de l’improbable compréhension des voisins du dessus, lui qui n’habite qu'au troisième. |
Il met alors en lumière son irrépressible peur de l’obscurité et sa sympathie pour les hamsters ou, plutôt, pour les cochons d’inde.
Puis, sur les plages du débarquement, il découvre comment le Général De Gaulle, et le Général Eisenhower avec la complicité de la prof’ d’Histoire-géo, ont déterminé ses premières aventures amoureuses et retardé son épanouissement sexuel.
Sa conscience se réveillant peu à peu, les nœuds intérieurs se dénouent. C’est une jeune femme, Bretonne, qui le révèlera au plaisir et lui fera connaître l’amour.
Il lui reste alors à gagner sa liberté. L’obstination, puis la mort accidentelle et prématurée d’un papillon, lui révéleront le sens de la vie et lui ouvriront l’accès au sixième niveau, celui où l’homme danse.
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