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J’ai fait un rêve merveilleux.
J’ai rêvé qu’avec un petit groupe d’acteurs (des hommes, comme au temps de Shakespeare), nous pourrions monter Le Songe d’une nuit d’été.
Un songe fait de bric et de broc : quelques accessoires empruntés ici et là, ma chemise de nuit rose et un parasol blanc pour faire les filles, des fées improvisées avec des matériaux de cuisine. Et, miraculeusement, le "songe" est apparu…
Un "songe" créé il y a deux ans, pour être joué sous les étoiles de la banlieue parisienne, en pleine campagne, dans la cour d’une ferme abandonnée, dans le parc d’une petite mairie, dans une forêt. Et partout, quelque chose de magique…
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La magie de ce texte extraordinaire, qui ne m’avait jamais quitté, que je connaissais presque par coeur, ayant eu ma première expérience théâtrale à sept ans, devant ce même Midsummer Night’s Dream monté par mon père en Angleterre : un émerveillement dont je ne me lassais pas. J’étais groupie, enchantée, je l’ai vu et revu peut-être une centaine de fois !
Maintenant c’est Prosper, mon fils de huit ans qui me récite la pièce du début jusqu’à la fin et qui veut jouer tous les rôles. La magie est plus forte que jamais…
Irina
Brook |